lundi 13 octobre 2008

CONCOURS ANIMAJULES 2009


Le collège Jules Ferry organise pour la première année un concours de films d’animation.

Vous avez jusqu'au mardi 05 mai 2009 pour réaliser votre chef d’œuvre animé !

· Toutes les techniques sont autorisées ( Animation papier découpé, dessin animé, animation d’objets, animation d’images, pâte à modeler, animation de jouets, pixillation...)

· Le thème est entièrement libre

· La durée est limité à 5 minutes avec le générique

· les réalisations sont à donner sur CD ou DVD ou clé USB à M. Renard ( formats .Mpge ou .avi de bonne qualité) avant la date limite

· Les 4 meilleures réalisations (1 par niveaux) seront récompensées par des chèques cadeaux et seront inscrites au festival « Courts toujours ! » du mercredi 10 juin au cinéma Olbia

· le jury sera composé d'enseignants du collège,

Les critères d’évaluation sont les suivants : originalité du scénario, esthétique générale, qualité technique
Bonne Chance !




FAIRE UN FILM D'ANIMATION AVEC WINDOWS MOVIE MAKER ET UN APPAREIL PHOTO NUMERIQUE:

Enregistrez cette image sur votre ordinateur et imprimez la. Il ne vous reste plus qu'à suivre les étapes et le tour est joué !




FAIRE UN FILM D'ANIMATION AVEC STUDIO DE PINNACLE :







FAIRE UN FILM D'ANIMATION AVEC PIVOT STICK FIGURE ANIMATOR


Pour télécharger ce logiciel gratuit cliquez sur le lien suivant :

http://philou-traductions.fr/dnwld/multimedia/Pivot/PivotStickfigureAnimator.htm






POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS N'HÉSITEZ PAS A VOUS BALADER SUR CE BLOG VOICI DES LIENS SUR LES DIFFERENTS ARTICLES :

Ce blog est destiné en particulier aux paticipants du club vidéo Fox Production il permet de donner une diffusion à leurs réalisations souvent géniales !
C'est aussi un excellent moyen de vous donner quelques conseils pour vos vidéos.
Qu'elles soient en prise de vue réelle (fiction, reportage, documentaire, pixilation) ou sous forme d'animation ( pâte à modeler, animation de sable, d'image, de dessins,...)
Ainsi vous trouverez sur ce blog des petites vidéos explicatives (tutoriaux) afin de vous permettre d'aller plus loin avec ces outils formidables que sont le camescope, l'appareil photo numérique et l'ordinateur !

Vous trouverez sur ce blog :

Des tutoriaux vidéos avec des fiches explicatives pour l' animation :
INITIATION STUDIO PINNACLE
FAIRE UN FILM D'ANIMATION AVEC STUDIO (8, 9, 10, 11) DE PINNACLE
ANIMATION SYNCHRONISATION LABIALE
FAIRE UN FILM D'ANIMATION AVEC WINDOWS MOVIE MAKER
FABRIQUER UN BANC TITRE pour l'animation 2D
ANIMATION 2D Fabriquer une table lumineuse pour le dessin animé
ANIMATION 3D créer un personnage sans structure
ANIMATION 3D Faire un monstre Kid Paddle en pâte à modeler
ANIMATION 3D FAIRE UN MOUTON en pâte à modeler
ANIMATION 3D FAIRE UN OGRE MAIGRE en pâte à modeler

les réalisations des élèves du club vidéo :

Réalisations 2005 2006
Réalisations 2006 2007
Réalisation 2007 2008

Des sites passionnants :
Les leçons de professeur Kouro : des leçons pour réaliser des chefs d'oeuvre de l'animation
Les nuits magiques : festival d'animation mais surtout des fiches techniques sur le cinéma d'animation et le logiciel d'animation gratuit mockey jam (maintenant en français !)

lundi 15 septembre 2008

REALISATIONS 2007 2008

MISSION : Sauver la planète



MISSION : coiffure express



MISSION : sauver la princesse



MISSION: Faire une bonne recette



MISSION : 4 heures pour une œuvre d'art

mardi 6 mai 2008

samedi 3 mai 2008

FAIRE UN REPORTAGE

Faire un reportage :

La structure-type d'un reportage à la télévision comprend plusieurs éléments : une séquence comprenant des images tournées sur le terrain, des interviews d'acteurs et de témoins de l'événement, des images d'archives et un plateau en situation où le reporter, placé dans un décor naturel, s'adresse directement aux téléspectateurs, debout et micro en main. Mais cette structure peut être différente en fonction de ce que l’on veut dire, car un reportage est avant tout un message que l’on adresse à un public visé. Ainsi le ton du reportage est très important, il peut être sérieux, dramatique, humoristique, ironique, neutre,… Le montage est très important et permet de donner un rythme au reportage : beaucoup de plans courts = rythme rapide = impression dynamique, peu de plans longs = rythme lent = impression de calme….

La construction d’un reportage dépend ainsi :

  • du thème choisi ( politique, sport, actualité, fait de société, homme célèbre,…)
  • du ton que l’on veut donner au reportage ( sérieux, humoristique, ironique,..)
  • du rythme que l’on veut donner ( dynamique, lent,…)

Il va falloir déterminer dans votre reportage :

  • à qui vous adressez le message,
  • ce que vous voulez dire,
  • et comment vous voulez le dire. Les deux deniers sont particulièrement liés.

Exemple : si je veux montrer la rapidité d’intervention des pompier je ne vais pas filmer pendant 10 minutes un camion qui circule ! Je vais faire des plans courts montrant successivement et rapidement l’alerte, les pompiers qui montent dans le véhicule, le départ, l’effet de vitesse du véhicule,…

Ainsi il faut choisir les bons moyens pour délivrer le sens voulu !

Fiche de reportage type ( elle peut être modifiée en fonction de vos choix)



Thème choisi :

Titre du reportage :

(peut être modifié)

Générique début: (peut être l’occasion de montrer différentes choses : photos, dessins, …)

Introduction : peut se faire avec un (une) présentateur (trice)

Présentation du reportage, c’est l’occasion de donner des chiffres, les différentes parties que vous allez aborder,…

Partie 1 : Développement d’une idée. Trouver une transition pour l’idée suivante

Partie 2 : Développement d’une autre idée. Trouver une transition pour l’idée suivante

Partie 3 : Développement d’une autre idée. Trouver une transition pour l’idée suivante

…/...

Interview : Peut s’incérer dans les différentes parties ou au contraire être isolé dans une seule partie

(début, fin)

Conclusion : Le bilan ,des conseils, des questionnements, message final….

Générique de fin (peut être l’occasion de montrer différentes choses : photos, dessins, …)




LE REPORTAGE EN DÉTAIL :

Le reportage audiovisuel.

Une même nouvelle peut, selon la façon dont elle est filmée, sonorisée, montée et commentée, apparaître plus ou moins dramatique et spectaculaire.

Les cadreurs, les preneurs de son, les journalistes, les monteurs disposent de nombreux procédés techniques qui leur permettent de capter l'attention, susciter l'émotion du spectateur, voire de lui distiller à son insu des idées sur la façon dont il doit comprendre ce qu'on lui montre.

A la longue, si l'on n'y prend garde, ces procédés peuvent engendrer la peur ou l'accoutumance, conduisant à de l'indifférence face à un monde où l'on voit régner une violence incompréhensible dont il faut avant tout se protéger.

La structure-type d'un reportage à la télévision comprend plusieurs éléments : une séquence comprenant des images tournées sur le terrain, des interviews d'acteurs et de témoins de l'événement, des images d'archives et un plateau en situation où le reporter, placé dans un décor naturel, s'adresse directement aux téléspectateurs, debout et micro en main.

· Le reportage audiovisuel

    • Observer la construction de la séquence filmée : le reportage se présente-t-il sous la forme canonique ou avec des différences ?

La structure-type comprend plusieurs éléments : une séquence comprenant des images tournées sur le terrain, des interviews d'acteurs et de témoins de l'événement, des images d'archives et un plateau en situation où le reporter, placé dans un décor naturel, s'adresse directement aux téléspectateurs, debout et micro en main.

    • Établir l'origine des images : tournées sur place / images de synthèse / images d'archives / produites ou reçues ?
    • Quelles sont les informations que le média apporte sur la séquence qu'il diffuse ? (paratexte)
    • Établir un synopsis sur le modèle du tableau suivant. Chaque plan y est décrit en détail.




o Observer ce "scénario" et l'interpréter. Rechercher les plans, les angles dominants.

    • Qu'est-ce qui apporte le plus de dramatisation : l'image, le son, le langage, le montage?
    • S'interroger sur le choix des décors, leur valeur symbolique, informative...
    • Le son est-il enregistré sur place ou ajouté a posteriori ?
    • Qu'est-ce qui apporte le plus d'informations : les images ? le commentaire ?
    • Relever dans le générique les noms des collaborateurs. Attribuer les responsabilités à chacun: cadreur, preneur de sons, journaliste, présentateur...

Le montage :

1 + 1 = 3

Le montage est l'art d'exprimer ou de signifier par le rapport de deux plans juxtaposés de telle sorte que cette juxtaposition fasse naître l'idée ou exprimer quelque chose qui n'est contenu dans aucun des deux plans pris séparément. L'ensemble est supérieur à la somme des parties.
Eisenstein

Un film ne se tourne pratiquement jamais dans l'ordre selon lequel il sera regardé. Pour toutes sortes de raisons, on filme à la suite les séquences situées dans un même lieu, nécessitant les mêmes acteurs, etc. La manipulation qui consiste à remettre les plans dans l'ordre par découpage-collage s'appelle "montage". C'est l'opération décisive, l'écriture du film : le metteur en scène allège, supprime, insère, donne une cadence par des alternances de plans, établit des rapports entre sons et images (postsynchronisation), bref, détermine un style.

L'expérience de Koulechov et Poudovkine

Cette expérience met en valeur l'importance du montage. Prenant d'abord un gros plan de l'acteur Ivan Mosjoukine, ils l'ont fait précéder d'abord d'une table pleine de victuailles appétissantes puis d'une jeune femme morte, puis d'un enfant. Les spectateurs ont cru voir chaque fois une expression nouvelle dans le regard de Mosjoukine (qui provenait de la même image) : gourmandise, tristesse, joie. Le regard ne prenait sa signification que par l'image qui le précédait.

Ce n'est pas un plan en soi qui a un sens, mais la relation des plans entre eux.
H. AGEL

Technique du montage

Le plan-séquence suit les personnages et filme en continu, en principe sans montage. On parle de montage cut lorsque deux plans se suivent sans transition, de fondu enchaîné lorsqu'on passe d'un plan à un autre en les superposant un instant. Citons encore le fondu au noir ou fondu au blanc.

On peut avoir à montrer dans une même séquence des plans insérés muets. On supprime donc dans la séquence une longueur de pellicule identique à celle occupée par le plan en question mais on garde la bande son cela s'appelle un plan de coupe.

Le rythme du film

La cadence à laquelle défilent les plans constitue le rythme du film. Une succession d'un grand nombre de plans courts provoquent un rythme rapide ("montage sec, nerveux"); des plans plus longs, moins nombreux installent un rythme lent.

Types de montages

Le plus souvent les plans peuvent se structurer en syntagmes (suite de plusieurs plans) parallèles (ABAB) ou enchaînés (ABCD).

On distingue aussi :

  • le syntagme scène où la durée de la "représentation" correspond à la durée de l'événement (ce type de montage qui se rapproche très fort de la perception réelle renforce la croyance que les caméras livrent tout ce qu'il faut savoir de la réalité);
  • le syntagme séquence qui opère des coupes dans le temps en sautant des moments jugés sans intérêt. (Cfr. "relation" dans l'écriture romanesque.)

Le montage normal suit la chronologie de l'histoire.

Le montage parallèle permet de montrer différents lieux en même temps.

Le montage par champ-contrechamp montre successivement deux interlocuteurs.

Le montage par adjonction d'images permet des inserts : plan autonome inséré dans une série de plans dont le sujet est différent. Ils seront comparatifs (images métaphoriques, schémas, graphiques,...), explicatifs (détails en très gros plan), subjectifs (concrétisations d'une pensée de la personne à l'écran).

Parmi les nouvelles techniques de création d'images de synthèse on retiendra celle de l'incrustation qui permet de greffer une ou plusieurs images à l'intérieur d'une autre.

Dans le montage par leitmotiv, des séquences s'organisent autour d'un thème qui revient à plusieurs reprises.

Le flash-back ou retour en arrière permet de remonter le temps en créant une chronologie nouvelle. Il est quelquefois signalé par l'usage du fondu enchaîné, ou par l'usage de la voix off qui relie le présent au passé ou par d'autres indices. Le cinéaste peut aussi jouer sur le ralenti ou l'accéléré et ainsi se rendre maître de l'écoulement du temps.

Sens du montage

  • Augmenter l'effet de réel,
  • Créer des figures de style : métaphore, ellipse, analogie et antithèse, par exemple.
  • Créer une structure temporelle ou spatiale.

Un ouvrage pour en savoir davantage : Le cinéma

Typologie des figures de style

Il se fait plus de figures dans un jour de marché, à la halle,
qu'il ne s'en fait en plusieurs jours d'assemblées académiques.

César Chesneau DUMARSAIS, grammairien (1676-1756)

Le langage de l'homme est apparu il y a des millénaires; et ceux qui le pratiquent, l'apprennent, l'enseignent ont depuis longtemps observé que certaines façons de parler, certains "trucs", se révèlent particulièrement efficaces. Appelées "figures de style" ou "figures de rhétorique", elles sont toujours utilisées même dans les médias modernes comme le cinéma, la bande dessinée ou la photographie. Principalement en rapport avec le discours verbal, elles agissent aussi dans le langage iconique.

Cette section reprend les figures les plus courantes non pour les mémoriser mais pour apprendre à les reconnaître, c'est important pour l'analyse; et à les utiliser à bon escient, c'est fécond pour l'expression orale, écrite ou plastique.

Liste des figures

Ces figures de style sont classées selon les types de manipulations qui les constituent:

    • figures de transfert sémantique,
    • figures de disposition formelle,
    • figures syntaxiques,
    • figures phoniques.

La lettre F ou M précise le genre du mot.

"Le premier homme qui a comparé une femme à une rose était un génie, le deuxième un imbécile", a dit Roger CAILLOIS. Avant lui, VOLTAIRE avait déjà remarqué dans son dictionnaire philosophique : "Les premiers qui découvrirent ces images passaient pour des inventeurs, les derniers ne sont que des perroquets". Le charme des métaphores vient de leur justesse et de leur nouveauté. Reprises sans cesse, elles deviennent lieux communs, clichés de la conversation, pacotille de bazar. (L. Timbal-Duclaux)

Remarque : Pour qu'il y ait figure, il faut que le destinataire soit bien conscient que tel effet de sens est déviant et qu'il en apprécie l'intention poétique ou ludique. Les figures sont des écarts de langue, ces écarts risquent d'être interprétés comme des erreurs.

Les figures libres se forment par substitution d'un signifiant à un autre, le signifié restant le même ("les ailes de l'espoir") parmi celles-ci on distingue encore les clichés et les figures d'invention.

Dans les figures obligées ou éteintes, un signifiant subit une extension ou un déplacement de son signifié; il n'y a pas d'autre mot disponible V. catachrèse. Pour plus d'explications voir les aspects linguistiques.


vendredi 2 mai 2008

LE SCHEMA NARRATIF

Le schéma narratif d'un récit est une notion importante parce qu'elle permet de définir la structure du récit. Il constitue le récit minimum, la charpente de l’histoire. (image)

SITUATION INITIALE: Elle présente les éléments nécessaires à la mise en route du récit et à la compréhension de celui-ci. Elle permet l'exposition des référents spatio-temporels (cadre lieu et circonstances du récit); elle définit la situation du ou des personnages principaux. Mais surtout elle est stable. C'est-à-dire que la situation du personnage peut sembler définitive.

ELEMENT PERTURBATEUR (MODIFICATEUR): c'est l'élément qui va déstabiliser la situation initiale dans la mesure où elle entraîne une modification de la situation du ou des personnages principaux. L’élément modificateur ou force perturbatrice change, modifie la situation initiale.

LES PERIPETIES, LES TRANSFORMATIONS (LES MODIFICATIONS): une fois que la situation du personnage est déstabilisée, celle-ci va subir plusieurs modifications jusqu'au retour à une nouvelle stabilisation de la situation du personnage. Les péripéties sont les derniers éléments modificateurs qui mettent un termes aux actions et conduisent à la situation finale.

SITUATION FINALE: lorsque le processus des transformations est achevé, le retour à une situation finale marque la fin du récit. La situation finale est un résultat .
La comparaison de la situation initiale et de la situation finale peut souvent faire ressortir une signification implicite du récit :
La situation finale est mauvaise comparée à la situation initiale : le déroulement des péripéties a été néfaste, et l'œuvre appartient souvent au registre tragique ou au registre pathétique;
La situation finale est bonne comparée à la situation initiale : le déroulement des péripéties a été bénéfique.
La situation finale est identique ou semblable à la situation initiale : le déroulement des péripéties n'a eu aucune incidence, ce qui renvoie à l'idée de leur futilité

Au cinéma le schéma narratif peut être différents avec l’utilisation de figures stylistiques comme :

L’ ellipse : saute temporelle à l’intérieur de la continuité d’un film.

Le flashback : Dans une narration cinématographique, le flashback (ou flash-back , du terme anglais qui peut se traduire par « retour en arrière ») est un procédé qui, dans la continuité narrative, fait intervenir une scène s'étant déroulée préalablement à l'action en cours ou principale.Ce procédé est la plupart du temps utilisé pour apporter au spectateur des éléments nécessaires à sa compréhension de l'action en cours d'évolution. Mais il peut également être utilisé à des fins poétiques, humoristiques, etc. La principale difficulté pour le réalisateur (Un réalisateur ou une réalisatrice assure la mise en scène d'un film au cinéma . Son rôle inclut : La définition des orientations artistiques du film ... ) est de bien faire comprendre au spectateur que la scène se situe dans le passé, mais il dispose de nombreux artifices pour y parvenir ( costumes, flou = rêve, noir et blanc,…)

Flash forward : saut en avant

LE SCHÉMA NARRATIF EN DÉTAIL :

1. La situation initiale

La situation initiale répond habituellement à quatre questions. Les réponses à ces questions viennent préciser le contenu.

Question

Définition

Qui?

Le héros ou l'héroïne de l'histoire, la personne qui jouera le rôle principal.

Où?

Le lieu dans lequel évoluera le héros ou l'héroïne: pays, région, ville, maison, moyen de transport, etc.

Quand?

Le moment, l'époque, le temps où se déroule le récit:
- une saison: printemps, été, automne, hiver;
- un moment de l'année: juin, août, janvier, etc.;
- un moment de la journée: matin, soir, une heure précise, etc.

Quoi?

C'est l'action que le personnage principal est en train de faire quand le récit commence.
Exemples: lire, écouter de la musique, se promener, assister à un concert, etc.

2. L'élément déclencheur

L'élément déclencheur est souvent introduit: par un adverbe ou un indicateur de temps ou de lieu
Soudain... Ce jour-là Tout à coup Un jour
Brusquement... c'est là que C'est alors que... etc.

Question

  • Qu'arrive-t-il?
  • Qui est menacé
    ou qui menace?

  • Où la menace
    a-t-elle lieu?

Définition

C'est la menace, le danger ou la surprise.
Le héros ou l'héroïne est en danger.
On présente l'ennemi ou l'opposant: la personne qui est une menace pour le héros ou l'héroïne, l'animal dangereux ou l'événement naturel qui le met en danger (tempête de neige, incendie, feu de forêt, tempête de sable, etc.).
L'élément déclencheur se produit dans un lieu où le personnage principal évolue.

L'élément déclencheur est toujours raconté à l'aide de procédés qui créent des effets de suspense, de peur, d'angoisse, etc.

3. Les péripéties

Un récit d'aventures peut contenir plusieurs péripéties. Ce sont les moyens utilisés pour se mettre à l'abri de la menace. Dans les péripéties, on nomme le personnage, mais on décrit surtout les actions: le quoi et le comment. Ce sont les tentatives du personnage principal pour se sortir d'une situation difficile.

De plus, on retrouve dans les péripéties les résultats de ces différentes tentatives de se mettre à l'abri de la menace.

Les péripéties sont souvent introduites par: mais, alors, puis, ensuite.

Lorsqu'il y plus d'une péripétie, différents événements amènent les différentes tentatives du personnage principal pour trouver une solution.

Dans les péripéties, on emploie des procédés qui créent tantôt des effets de suspense, de peur et d'angoisse, tantôt des effets de calme, d'apaisement et de retour à la sérénité.

4. La situation finale

C'est la conclusion du récit. Dans la situation finale, on peut raconter ou décrire la victoire du personnage principal avec ses sentiments et ses actions. Cette victoire doit être une suite logique des péripéties vécues tout au long de l'histoire.

Lexique pour la rédaction de mon récit: lieu, situation dans le temps, durée





À la recherche d'un lieu, de la situation dans le temps et d'une durée

  • Un récit d'aventures doit contenir assez d'éléments descriptifs pour que
le lecteur ou la lectrice puisse imaginer les lieux où se déroule l'action.
  • Pour rendre ton récit vraisemblable et cohérent, tu dois le situer dans une époque et des lieux précis.
De plus, tu dois déterminer la durée de l'histoire.
  • Choisis, dans les listes suivantes, les lieux, la situation dans le temps et la durée de l'action
qui conviennent à ton récit.

Lieux

  • À la ville: une maison, un immeuble, un parc, une rue, une école, une ville, un métro, un centre de loisirs, un collège, une bibliothèque, une métropole, un centre-ville, un centre commercial, un atelier, un garage, un musée, une rue piétonnière, une voie ferrée, etc.
  • À la campagne: Une ferme, un château, une auberge, une tente, un terrain de camping,
une grange, une étable, un camp de vacances, etc.
  • Dans l'environnement: une caverne, une île, la jungle tropicale, une montagne,
une forêt, un souterrain, une grotte, la mer, un désert, un volcan, une rivière,
un bord de rivière, un lac, un village, un désert, etc.
  • Divers: un port, une planète, des ruines, un pays étranger, un sous-marin, un avion,
un train, une fusée, un satellite, un village indigène, un bateau, un refuge, etc.

Situation dans le temps

  • Époque: An 2000, début du siècle, Moyen-Âge, Préhistoire, époque contemporaine,
Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale, etc.
  • Moments du jour: le matin, à l'aube, à l'aurore, au lever du soleil, à la pointe du jour,
dans la matinée, au cœur du jour, en plein jour, dans l'après-midi, à la brunante,
entre chien et loup, au coucher du soleil, au crépuscule, au déclin du jour, une nuit étoilée,
une nuit sans lune, à la nuit tombante, dans les ténèbres de la nuit, dans la pénombre, etc.

Durée

  • Quelques heures, quelques jours, quelques semaines, quelques mois,
quelques années, un siècle ou plus, etc.


LA CONSTRUCTION D'UN FILM

LE MONTAGE

1°) Les objectifs du montage, les questions préalables

POUR QUI ? POURQUOI FAIRE ?

Marche à suivre :

  • Etudiez vos matériaux
  • visionnez tout vos plans disponibles une première fois.
  • Puis une seconde fois en prenant des notes sur chaque plan (qualité, intérêt, intervenant, ordre chronologique...)
  • rechercher et organiser les divers éléments dont vous aurez besoin pour votre film (photos, bruitages, musiques...)
Montez
  • commencez par vider vos bandes avec tout les rushes sur votre disque dur, si vous avez assez de place.faire un premier montage cut
  • revenez sur ce montage de base et affiner les découpes.
  • commencez à travailler les transitions.
  • Revenez sur votre montage, en visionnant l’ensemble. (Si vous vous ennuyez sur certains plans c’est que quelque chose ne va pas... ) : imaginez votre futur auditoire Affiner les coupes, raccourcissez, pensez au rythme.
  • préparez un titre, un générique, des panneaux de chapitrage et des éventuels sous-titres.

Ajoutez les bruitages si nécessaire et faites des essais de musiques.

Garder à l’esprit :

Conservez une cohérence.
Mettre en situation.
Ne montrez que l’action essentielle.

2°) Les différents types de montage

On distingue plusieurs types de montage qui peuvent se retrouver tous au sein d’un même film :

  • montage chronologique, présente l’action dans l’ordre de son déroulement
  • montage parallèle, présente des actions éloignées dans le temps ou l’espace
  • montage alterné, présente des actions simultanées
  • flash-back (analepse), retour en arrière chronologique pour revenir sur un évènement vu précédemment ou non vu.
  • prolepse, opération inverse du flash-back : présente une action future (rare)
  • ellipse, fait passer le récit d’un action à une autre sans unité de lieu ou de temps en ne présentant pas ce qui se passe entre les deux.

3°) Les principales règles

La règle des 180°

4°) Les procédés de liaisons : Transitions entres plans et séquences

  • Cut
  • Fondus
  • Le plus souvent « au noir » ou « enchainé »; plus rarement « au blanc »
  • Les raccords
Ils sont importants car ils assurent l'impression de continuité ou de rupture.


Quelques raccords :

  • raccord son : même son entre deux plans, deux séquences..
  • raccord sur un regard : un personnage regarde hors-champ; dans le plan suivant, on voit ce qu'il regardait.
  • raccord de mouvement : un même mouvement d'un plan à l'autre, ou la continuation d'un mouvement dans le plan suivant.
  • raccord sur un geste : un geste est commencé dans un premier plan, continué ensuite.
  • raccord dans l'axe : deux moments successifs d'un même événement sont traités en deux plans, mais la caméra s'est approchée ou éloignée pour le second plan.
  • raccord champ / contrechamp.
  • raccord " plastique " : d'une image à l'autre, les éléments filmés sont presque identiques

5°) Un remède : le plan de coupe

Plan de coupe, c’est un plan illustratif qui s’insère dans une scène en en remplaçant une partie tout en conservant le son originel de la scène. Un plan de coupe peut être le plan d’un paysage calme pendant un dialogue entre 2 personnages.

6°) Les erreurs courantes :
Faire des films et des plans trop longs, cela brise le plus souvent le rythme
utiliser toutes les transitions disponibles