mardi 6 mai 2008

samedi 3 mai 2008

FAIRE UN REPORTAGE

Faire un reportage :

La structure-type d'un reportage à la télévision comprend plusieurs éléments : une séquence comprenant des images tournées sur le terrain, des interviews d'acteurs et de témoins de l'événement, des images d'archives et un plateau en situation où le reporter, placé dans un décor naturel, s'adresse directement aux téléspectateurs, debout et micro en main. Mais cette structure peut être différente en fonction de ce que l’on veut dire, car un reportage est avant tout un message que l’on adresse à un public visé. Ainsi le ton du reportage est très important, il peut être sérieux, dramatique, humoristique, ironique, neutre,… Le montage est très important et permet de donner un rythme au reportage : beaucoup de plans courts = rythme rapide = impression dynamique, peu de plans longs = rythme lent = impression de calme….

La construction d’un reportage dépend ainsi :

  • du thème choisi ( politique, sport, actualité, fait de société, homme célèbre,…)
  • du ton que l’on veut donner au reportage ( sérieux, humoristique, ironique,..)
  • du rythme que l’on veut donner ( dynamique, lent,…)

Il va falloir déterminer dans votre reportage :

  • à qui vous adressez le message,
  • ce que vous voulez dire,
  • et comment vous voulez le dire. Les deux deniers sont particulièrement liés.

Exemple : si je veux montrer la rapidité d’intervention des pompier je ne vais pas filmer pendant 10 minutes un camion qui circule ! Je vais faire des plans courts montrant successivement et rapidement l’alerte, les pompiers qui montent dans le véhicule, le départ, l’effet de vitesse du véhicule,…

Ainsi il faut choisir les bons moyens pour délivrer le sens voulu !

Fiche de reportage type ( elle peut être modifiée en fonction de vos choix)



Thème choisi :

Titre du reportage :

(peut être modifié)

Générique début: (peut être l’occasion de montrer différentes choses : photos, dessins, …)

Introduction : peut se faire avec un (une) présentateur (trice)

Présentation du reportage, c’est l’occasion de donner des chiffres, les différentes parties que vous allez aborder,…

Partie 1 : Développement d’une idée. Trouver une transition pour l’idée suivante

Partie 2 : Développement d’une autre idée. Trouver une transition pour l’idée suivante

Partie 3 : Développement d’une autre idée. Trouver une transition pour l’idée suivante

…/...

Interview : Peut s’incérer dans les différentes parties ou au contraire être isolé dans une seule partie

(début, fin)

Conclusion : Le bilan ,des conseils, des questionnements, message final….

Générique de fin (peut être l’occasion de montrer différentes choses : photos, dessins, …)




LE REPORTAGE EN DÉTAIL :

Le reportage audiovisuel.

Une même nouvelle peut, selon la façon dont elle est filmée, sonorisée, montée et commentée, apparaître plus ou moins dramatique et spectaculaire.

Les cadreurs, les preneurs de son, les journalistes, les monteurs disposent de nombreux procédés techniques qui leur permettent de capter l'attention, susciter l'émotion du spectateur, voire de lui distiller à son insu des idées sur la façon dont il doit comprendre ce qu'on lui montre.

A la longue, si l'on n'y prend garde, ces procédés peuvent engendrer la peur ou l'accoutumance, conduisant à de l'indifférence face à un monde où l'on voit régner une violence incompréhensible dont il faut avant tout se protéger.

La structure-type d'un reportage à la télévision comprend plusieurs éléments : une séquence comprenant des images tournées sur le terrain, des interviews d'acteurs et de témoins de l'événement, des images d'archives et un plateau en situation où le reporter, placé dans un décor naturel, s'adresse directement aux téléspectateurs, debout et micro en main.

· Le reportage audiovisuel

    • Observer la construction de la séquence filmée : le reportage se présente-t-il sous la forme canonique ou avec des différences ?

La structure-type comprend plusieurs éléments : une séquence comprenant des images tournées sur le terrain, des interviews d'acteurs et de témoins de l'événement, des images d'archives et un plateau en situation où le reporter, placé dans un décor naturel, s'adresse directement aux téléspectateurs, debout et micro en main.

    • Établir l'origine des images : tournées sur place / images de synthèse / images d'archives / produites ou reçues ?
    • Quelles sont les informations que le média apporte sur la séquence qu'il diffuse ? (paratexte)
    • Établir un synopsis sur le modèle du tableau suivant. Chaque plan y est décrit en détail.




o Observer ce "scénario" et l'interpréter. Rechercher les plans, les angles dominants.

    • Qu'est-ce qui apporte le plus de dramatisation : l'image, le son, le langage, le montage?
    • S'interroger sur le choix des décors, leur valeur symbolique, informative...
    • Le son est-il enregistré sur place ou ajouté a posteriori ?
    • Qu'est-ce qui apporte le plus d'informations : les images ? le commentaire ?
    • Relever dans le générique les noms des collaborateurs. Attribuer les responsabilités à chacun: cadreur, preneur de sons, journaliste, présentateur...

Le montage :

1 + 1 = 3

Le montage est l'art d'exprimer ou de signifier par le rapport de deux plans juxtaposés de telle sorte que cette juxtaposition fasse naître l'idée ou exprimer quelque chose qui n'est contenu dans aucun des deux plans pris séparément. L'ensemble est supérieur à la somme des parties.
Eisenstein

Un film ne se tourne pratiquement jamais dans l'ordre selon lequel il sera regardé. Pour toutes sortes de raisons, on filme à la suite les séquences situées dans un même lieu, nécessitant les mêmes acteurs, etc. La manipulation qui consiste à remettre les plans dans l'ordre par découpage-collage s'appelle "montage". C'est l'opération décisive, l'écriture du film : le metteur en scène allège, supprime, insère, donne une cadence par des alternances de plans, établit des rapports entre sons et images (postsynchronisation), bref, détermine un style.

L'expérience de Koulechov et Poudovkine

Cette expérience met en valeur l'importance du montage. Prenant d'abord un gros plan de l'acteur Ivan Mosjoukine, ils l'ont fait précéder d'abord d'une table pleine de victuailles appétissantes puis d'une jeune femme morte, puis d'un enfant. Les spectateurs ont cru voir chaque fois une expression nouvelle dans le regard de Mosjoukine (qui provenait de la même image) : gourmandise, tristesse, joie. Le regard ne prenait sa signification que par l'image qui le précédait.

Ce n'est pas un plan en soi qui a un sens, mais la relation des plans entre eux.
H. AGEL

Technique du montage

Le plan-séquence suit les personnages et filme en continu, en principe sans montage. On parle de montage cut lorsque deux plans se suivent sans transition, de fondu enchaîné lorsqu'on passe d'un plan à un autre en les superposant un instant. Citons encore le fondu au noir ou fondu au blanc.

On peut avoir à montrer dans une même séquence des plans insérés muets. On supprime donc dans la séquence une longueur de pellicule identique à celle occupée par le plan en question mais on garde la bande son cela s'appelle un plan de coupe.

Le rythme du film

La cadence à laquelle défilent les plans constitue le rythme du film. Une succession d'un grand nombre de plans courts provoquent un rythme rapide ("montage sec, nerveux"); des plans plus longs, moins nombreux installent un rythme lent.

Types de montages

Le plus souvent les plans peuvent se structurer en syntagmes (suite de plusieurs plans) parallèles (ABAB) ou enchaînés (ABCD).

On distingue aussi :

  • le syntagme scène où la durée de la "représentation" correspond à la durée de l'événement (ce type de montage qui se rapproche très fort de la perception réelle renforce la croyance que les caméras livrent tout ce qu'il faut savoir de la réalité);
  • le syntagme séquence qui opère des coupes dans le temps en sautant des moments jugés sans intérêt. (Cfr. "relation" dans l'écriture romanesque.)

Le montage normal suit la chronologie de l'histoire.

Le montage parallèle permet de montrer différents lieux en même temps.

Le montage par champ-contrechamp montre successivement deux interlocuteurs.

Le montage par adjonction d'images permet des inserts : plan autonome inséré dans une série de plans dont le sujet est différent. Ils seront comparatifs (images métaphoriques, schémas, graphiques,...), explicatifs (détails en très gros plan), subjectifs (concrétisations d'une pensée de la personne à l'écran).

Parmi les nouvelles techniques de création d'images de synthèse on retiendra celle de l'incrustation qui permet de greffer une ou plusieurs images à l'intérieur d'une autre.

Dans le montage par leitmotiv, des séquences s'organisent autour d'un thème qui revient à plusieurs reprises.

Le flash-back ou retour en arrière permet de remonter le temps en créant une chronologie nouvelle. Il est quelquefois signalé par l'usage du fondu enchaîné, ou par l'usage de la voix off qui relie le présent au passé ou par d'autres indices. Le cinéaste peut aussi jouer sur le ralenti ou l'accéléré et ainsi se rendre maître de l'écoulement du temps.

Sens du montage

  • Augmenter l'effet de réel,
  • Créer des figures de style : métaphore, ellipse, analogie et antithèse, par exemple.
  • Créer une structure temporelle ou spatiale.

Un ouvrage pour en savoir davantage : Le cinéma

Typologie des figures de style

Il se fait plus de figures dans un jour de marché, à la halle,
qu'il ne s'en fait en plusieurs jours d'assemblées académiques.

César Chesneau DUMARSAIS, grammairien (1676-1756)

Le langage de l'homme est apparu il y a des millénaires; et ceux qui le pratiquent, l'apprennent, l'enseignent ont depuis longtemps observé que certaines façons de parler, certains "trucs", se révèlent particulièrement efficaces. Appelées "figures de style" ou "figures de rhétorique", elles sont toujours utilisées même dans les médias modernes comme le cinéma, la bande dessinée ou la photographie. Principalement en rapport avec le discours verbal, elles agissent aussi dans le langage iconique.

Cette section reprend les figures les plus courantes non pour les mémoriser mais pour apprendre à les reconnaître, c'est important pour l'analyse; et à les utiliser à bon escient, c'est fécond pour l'expression orale, écrite ou plastique.

Liste des figures

Ces figures de style sont classées selon les types de manipulations qui les constituent:

    • figures de transfert sémantique,
    • figures de disposition formelle,
    • figures syntaxiques,
    • figures phoniques.

La lettre F ou M précise le genre du mot.

"Le premier homme qui a comparé une femme à une rose était un génie, le deuxième un imbécile", a dit Roger CAILLOIS. Avant lui, VOLTAIRE avait déjà remarqué dans son dictionnaire philosophique : "Les premiers qui découvrirent ces images passaient pour des inventeurs, les derniers ne sont que des perroquets". Le charme des métaphores vient de leur justesse et de leur nouveauté. Reprises sans cesse, elles deviennent lieux communs, clichés de la conversation, pacotille de bazar. (L. Timbal-Duclaux)

Remarque : Pour qu'il y ait figure, il faut que le destinataire soit bien conscient que tel effet de sens est déviant et qu'il en apprécie l'intention poétique ou ludique. Les figures sont des écarts de langue, ces écarts risquent d'être interprétés comme des erreurs.

Les figures libres se forment par substitution d'un signifiant à un autre, le signifié restant le même ("les ailes de l'espoir") parmi celles-ci on distingue encore les clichés et les figures d'invention.

Dans les figures obligées ou éteintes, un signifiant subit une extension ou un déplacement de son signifié; il n'y a pas d'autre mot disponible V. catachrèse. Pour plus d'explications voir les aspects linguistiques.


vendredi 2 mai 2008

LE SCHEMA NARRATIF

Le schéma narratif d'un récit est une notion importante parce qu'elle permet de définir la structure du récit. Il constitue le récit minimum, la charpente de l’histoire. (image)

SITUATION INITIALE: Elle présente les éléments nécessaires à la mise en route du récit et à la compréhension de celui-ci. Elle permet l'exposition des référents spatio-temporels (cadre lieu et circonstances du récit); elle définit la situation du ou des personnages principaux. Mais surtout elle est stable. C'est-à-dire que la situation du personnage peut sembler définitive.

ELEMENT PERTURBATEUR (MODIFICATEUR): c'est l'élément qui va déstabiliser la situation initiale dans la mesure où elle entraîne une modification de la situation du ou des personnages principaux. L’élément modificateur ou force perturbatrice change, modifie la situation initiale.

LES PERIPETIES, LES TRANSFORMATIONS (LES MODIFICATIONS): une fois que la situation du personnage est déstabilisée, celle-ci va subir plusieurs modifications jusqu'au retour à une nouvelle stabilisation de la situation du personnage. Les péripéties sont les derniers éléments modificateurs qui mettent un termes aux actions et conduisent à la situation finale.

SITUATION FINALE: lorsque le processus des transformations est achevé, le retour à une situation finale marque la fin du récit. La situation finale est un résultat .
La comparaison de la situation initiale et de la situation finale peut souvent faire ressortir une signification implicite du récit :
La situation finale est mauvaise comparée à la situation initiale : le déroulement des péripéties a été néfaste, et l'œuvre appartient souvent au registre tragique ou au registre pathétique;
La situation finale est bonne comparée à la situation initiale : le déroulement des péripéties a été bénéfique.
La situation finale est identique ou semblable à la situation initiale : le déroulement des péripéties n'a eu aucune incidence, ce qui renvoie à l'idée de leur futilité

Au cinéma le schéma narratif peut être différents avec l’utilisation de figures stylistiques comme :

L’ ellipse : saute temporelle à l’intérieur de la continuité d’un film.

Le flashback : Dans une narration cinématographique, le flashback (ou flash-back , du terme anglais qui peut se traduire par « retour en arrière ») est un procédé qui, dans la continuité narrative, fait intervenir une scène s'étant déroulée préalablement à l'action en cours ou principale.Ce procédé est la plupart du temps utilisé pour apporter au spectateur des éléments nécessaires à sa compréhension de l'action en cours d'évolution. Mais il peut également être utilisé à des fins poétiques, humoristiques, etc. La principale difficulté pour le réalisateur (Un réalisateur ou une réalisatrice assure la mise en scène d'un film au cinéma . Son rôle inclut : La définition des orientations artistiques du film ... ) est de bien faire comprendre au spectateur que la scène se situe dans le passé, mais il dispose de nombreux artifices pour y parvenir ( costumes, flou = rêve, noir et blanc,…)

Flash forward : saut en avant

LE SCHÉMA NARRATIF EN DÉTAIL :

1. La situation initiale

La situation initiale répond habituellement à quatre questions. Les réponses à ces questions viennent préciser le contenu.

Question

Définition

Qui?

Le héros ou l'héroïne de l'histoire, la personne qui jouera le rôle principal.

Où?

Le lieu dans lequel évoluera le héros ou l'héroïne: pays, région, ville, maison, moyen de transport, etc.

Quand?

Le moment, l'époque, le temps où se déroule le récit:
- une saison: printemps, été, automne, hiver;
- un moment de l'année: juin, août, janvier, etc.;
- un moment de la journée: matin, soir, une heure précise, etc.

Quoi?

C'est l'action que le personnage principal est en train de faire quand le récit commence.
Exemples: lire, écouter de la musique, se promener, assister à un concert, etc.

2. L'élément déclencheur

L'élément déclencheur est souvent introduit: par un adverbe ou un indicateur de temps ou de lieu
Soudain... Ce jour-là Tout à coup Un jour
Brusquement... c'est là que C'est alors que... etc.

Question

  • Qu'arrive-t-il?
  • Qui est menacé
    ou qui menace?

  • Où la menace
    a-t-elle lieu?

Définition

C'est la menace, le danger ou la surprise.
Le héros ou l'héroïne est en danger.
On présente l'ennemi ou l'opposant: la personne qui est une menace pour le héros ou l'héroïne, l'animal dangereux ou l'événement naturel qui le met en danger (tempête de neige, incendie, feu de forêt, tempête de sable, etc.).
L'élément déclencheur se produit dans un lieu où le personnage principal évolue.

L'élément déclencheur est toujours raconté à l'aide de procédés qui créent des effets de suspense, de peur, d'angoisse, etc.

3. Les péripéties

Un récit d'aventures peut contenir plusieurs péripéties. Ce sont les moyens utilisés pour se mettre à l'abri de la menace. Dans les péripéties, on nomme le personnage, mais on décrit surtout les actions: le quoi et le comment. Ce sont les tentatives du personnage principal pour se sortir d'une situation difficile.

De plus, on retrouve dans les péripéties les résultats de ces différentes tentatives de se mettre à l'abri de la menace.

Les péripéties sont souvent introduites par: mais, alors, puis, ensuite.

Lorsqu'il y plus d'une péripétie, différents événements amènent les différentes tentatives du personnage principal pour trouver une solution.

Dans les péripéties, on emploie des procédés qui créent tantôt des effets de suspense, de peur et d'angoisse, tantôt des effets de calme, d'apaisement et de retour à la sérénité.

4. La situation finale

C'est la conclusion du récit. Dans la situation finale, on peut raconter ou décrire la victoire du personnage principal avec ses sentiments et ses actions. Cette victoire doit être une suite logique des péripéties vécues tout au long de l'histoire.

Lexique pour la rédaction de mon récit: lieu, situation dans le temps, durée





À la recherche d'un lieu, de la situation dans le temps et d'une durée

  • Un récit d'aventures doit contenir assez d'éléments descriptifs pour que
le lecteur ou la lectrice puisse imaginer les lieux où se déroule l'action.
  • Pour rendre ton récit vraisemblable et cohérent, tu dois le situer dans une époque et des lieux précis.
De plus, tu dois déterminer la durée de l'histoire.
  • Choisis, dans les listes suivantes, les lieux, la situation dans le temps et la durée de l'action
qui conviennent à ton récit.

Lieux

  • À la ville: une maison, un immeuble, un parc, une rue, une école, une ville, un métro, un centre de loisirs, un collège, une bibliothèque, une métropole, un centre-ville, un centre commercial, un atelier, un garage, un musée, une rue piétonnière, une voie ferrée, etc.
  • À la campagne: Une ferme, un château, une auberge, une tente, un terrain de camping,
une grange, une étable, un camp de vacances, etc.
  • Dans l'environnement: une caverne, une île, la jungle tropicale, une montagne,
une forêt, un souterrain, une grotte, la mer, un désert, un volcan, une rivière,
un bord de rivière, un lac, un village, un désert, etc.
  • Divers: un port, une planète, des ruines, un pays étranger, un sous-marin, un avion,
un train, une fusée, un satellite, un village indigène, un bateau, un refuge, etc.

Situation dans le temps

  • Époque: An 2000, début du siècle, Moyen-Âge, Préhistoire, époque contemporaine,
Première Guerre mondiale, Deuxième Guerre mondiale, etc.
  • Moments du jour: le matin, à l'aube, à l'aurore, au lever du soleil, à la pointe du jour,
dans la matinée, au cœur du jour, en plein jour, dans l'après-midi, à la brunante,
entre chien et loup, au coucher du soleil, au crépuscule, au déclin du jour, une nuit étoilée,
une nuit sans lune, à la nuit tombante, dans les ténèbres de la nuit, dans la pénombre, etc.

Durée

  • Quelques heures, quelques jours, quelques semaines, quelques mois,
quelques années, un siècle ou plus, etc.


LA CONSTRUCTION D'UN FILM

LE MONTAGE

1°) Les objectifs du montage, les questions préalables

POUR QUI ? POURQUOI FAIRE ?

Marche à suivre :

  • Etudiez vos matériaux
  • visionnez tout vos plans disponibles une première fois.
  • Puis une seconde fois en prenant des notes sur chaque plan (qualité, intérêt, intervenant, ordre chronologique...)
  • rechercher et organiser les divers éléments dont vous aurez besoin pour votre film (photos, bruitages, musiques...)
Montez
  • commencez par vider vos bandes avec tout les rushes sur votre disque dur, si vous avez assez de place.faire un premier montage cut
  • revenez sur ce montage de base et affiner les découpes.
  • commencez à travailler les transitions.
  • Revenez sur votre montage, en visionnant l’ensemble. (Si vous vous ennuyez sur certains plans c’est que quelque chose ne va pas... ) : imaginez votre futur auditoire Affiner les coupes, raccourcissez, pensez au rythme.
  • préparez un titre, un générique, des panneaux de chapitrage et des éventuels sous-titres.

Ajoutez les bruitages si nécessaire et faites des essais de musiques.

Garder à l’esprit :

Conservez une cohérence.
Mettre en situation.
Ne montrez que l’action essentielle.

2°) Les différents types de montage

On distingue plusieurs types de montage qui peuvent se retrouver tous au sein d’un même film :

  • montage chronologique, présente l’action dans l’ordre de son déroulement
  • montage parallèle, présente des actions éloignées dans le temps ou l’espace
  • montage alterné, présente des actions simultanées
  • flash-back (analepse), retour en arrière chronologique pour revenir sur un évènement vu précédemment ou non vu.
  • prolepse, opération inverse du flash-back : présente une action future (rare)
  • ellipse, fait passer le récit d’un action à une autre sans unité de lieu ou de temps en ne présentant pas ce qui se passe entre les deux.

3°) Les principales règles

La règle des 180°

4°) Les procédés de liaisons : Transitions entres plans et séquences

  • Cut
  • Fondus
  • Le plus souvent « au noir » ou « enchainé »; plus rarement « au blanc »
  • Les raccords
Ils sont importants car ils assurent l'impression de continuité ou de rupture.


Quelques raccords :

  • raccord son : même son entre deux plans, deux séquences..
  • raccord sur un regard : un personnage regarde hors-champ; dans le plan suivant, on voit ce qu'il regardait.
  • raccord de mouvement : un même mouvement d'un plan à l'autre, ou la continuation d'un mouvement dans le plan suivant.
  • raccord sur un geste : un geste est commencé dans un premier plan, continué ensuite.
  • raccord dans l'axe : deux moments successifs d'un même événement sont traités en deux plans, mais la caméra s'est approchée ou éloignée pour le second plan.
  • raccord champ / contrechamp.
  • raccord " plastique " : d'une image à l'autre, les éléments filmés sont presque identiques

5°) Un remède : le plan de coupe

Plan de coupe, c’est un plan illustratif qui s’insère dans une scène en en remplaçant une partie tout en conservant le son originel de la scène. Un plan de coupe peut être le plan d’un paysage calme pendant un dialogue entre 2 personnages.

6°) Les erreurs courantes :
Faire des films et des plans trop longs, cela brise le plus souvent le rythme
utiliser toutes les transitions disponibles

STAGE VIDEO




Le matériel

Matériel nécessaire pour pouvoir faire de la vidéo en
classe ou en structure péri-scolaire type club ou atelier :

Pour les prises de vues utiliser un caméscope numérique ( Mini DV) en raison de :

1.son aspect pratique

2.qualité d’image,

3.possibilité d’importer les séquences sur le disque dur d’un ordinateur,

4.K7 inusable ou presque

5.Facilité de connexion: pourvu d’une i. Link ou connexion IEE 1394 ( certains caméscopes numériques utilisent un câble USB 2 pour la connexion avec l’ordinateur )

Pour le montage utiliser un ordinateur avec un disque dur de grosse capacité ( environ 160 Giga.) ; ayant une carte graphique performante (128 MO minimum) , de beaucoup de mémoire vive (minimum 1 giga) et pourvu d’une i. Link ou connexion IEE 1394 ou USB 2 en fonction du caméscope

Pourquoi un gros disque dur ? Pour une qualité maximale nous devons travailler en fichier DV (.avi ) L'inconvénient est qu'un fichier DV pèse très lourd en mémoire : 2 Go pour 10 minutes. Sachant que vos rushes occupent déjà une place importante, la création d'un film DV risque de saturer le disque dur assez rapidement. (voir le dossier les formats vidéo)

LOGICIELS DE MONTAGE

Les Logiciels de montage

pour PC

Adobe Photoshop Elements 6.0 + Adobe Premiere Elements 4.0 Editeur : Adobe : environ 150 euros

Pinnacle studio 11……………………….. environ 60 euros ( version 11 plus : 80 euros, version 11 ultimate :129 euros)

version très allégée mais gratuite disponible :

http://www.videospin.com/fr/


Mac
Final Cut Express HD – Version4 pour MAC Montage vidéo puissance DV et HDV Editeur :
Apple……………………………. environ 199 euros

Les Gratuits

Pour faire de l'animation :

Logiciel gratuit de prises de vue image par image pour l'animation :
Capture flux :
http://paul.glagla.free.fr/captureflux.htm

Pour PC :Windows Movie Maquer
fournit avec l’ordinateur

VirtualDub

http://www.01net.com/windows/Multimedia/encodeurs_et_decodeurs/fiches/8694.html

C’ est un utilitaire de capture et de traitement vidéo. Il possède le profil pour effectuer de rapides opérations linéaires sur de la vidéo. Il bénéficie de capacités de traitement par lot, lui permettant de traiter un grand nombre de fichiers et peut également être étendu grâce à des filtres supplémentaires.

MovieXone contient tout ce dont on attend dans un logiciel de production vidéo: des outils pour éditer et animer, ajoutez un titre et effectuez un traitement audio.

http://entreprise.01net.com/windows/Multimedia/edition_video/fiches/24144.html

POUR MAC :

I movie fournit avec l’ordinateur

Les logiciels de montage sont multiples. Cela va du plus simple ( Studio 11 de Pinnacle) au plus compliqué ( Adobe première pro ). Pour l’utilisation avec des élèves il est préférable d’utiliser une interface simple comme celle de Studio, cependant cette simplicité du montage limite fortement les effets vidéos. Les ordinateur équipés de windows XP (ou Vista) ont un banc de montage intégré Windows Movie Maker, très simple mais pas toujours fiable. Les utilisateurs de Mac ont aussi un logiciel de montage très performant i Movies HD (mais qui ne permet pas la réalisation de films d’animation réalisés image par image nécessité d’acheter i stop motion environ 60 euros) , pour un montage plus performant Final Cut est le logiciel de référence chez Mac. La nouvelle version Adobe première élément 3.0 est idéale pour le montage vidéo et l’animation image par image ( + procédé « pelure d’oignon »)


Démarche à suivre pour réaliser un film (reportage, animation, fiction ou autre) :

1 . Synopsis /Scénario: histoire, décors, personnages ,…

2 . Story-board

3 . Fabrication, mise en place, répétitions

4 . Prises de vue

5 . Importation des images dans l’ordinateur

6 . montage et commentaires ( doublage son, musiques,…)

7 . Exportation du film sur bande ou format informatique (avi, mpg, wmv…)


EXEMPLE DE STORY BOARD :

Annexe

Adresses Internet :

Introduction à la vidéo

http://ericgirardet.free.fr

http://www.repaire.net/index.php

http://www.videaste.8m.com/guide/tdmatiere.html

Test Première pro
http://www.after-effects-clan.com/dossier/premiere_pro/

http://www.fete-des-films.com/

Animation

http://www.lesnuitsmagiques.fr/

www.bernardfilms.com

http://www.heeza.fr/BOUTIK/Fiches_Produits/BARCODE/index.html

http://www.animationmeat.com/

http://www.animateclay.com/

http://www.stopmotionanimation.com/

http://www.ambafrance-ma.org/efmaroc/fontaine/ecole/cinema/cinedanim.php

http://www.fabrica.it/flipbook/flipbook_maker.php

http://cine.laclasse.com/

http://ecolejulesverne.free.fr/chats/animation.pdf

http://lamenagerie.com/menagerie/

http://www.lamethodebourchnikov.com/

http://www.lequipee.com/

http://www.frenchanimation.com/index.php?p=news&news_date=2004-12-23

http://www.annecy.org/home/?Page_ID=1367

http://www.stopmotionpro.com/gallery1.htm

http://bekow.free.fr/brown/

http://www.whitehouseanimationinc.com/kunstbar.htm

http://www.nice-filmfest.com/2005/scolaire3.html

http://www.noweb.org/guest/davidgautier/stopmotion.html

http://www.afca.asso.fr/

Son/ Bruitage

http://www.sound-fishing.net/


http://www.audiolicense.net/sfx/default.asz

Cinéma:

http://www.cine-courts.com/cine4/UTILISATEUR/main.php?GOTO=MAIN&PAGE=2


http://www.editionsmontparnasse.fr/

http://www.leslutins.com/

vidéo artistique :

La vie tranquile de Françis Lejault

http://lejault.free.fr/

Ecole d’art Aix en Provence :

http://www.ecole-art-aix.fr/rubrique12.html


You tube comment faire une incrustation fond vert :

http://fr.youtube.com/watch?v=w6brdwY-dvU

Bruitages gratuits :

http://www.dinosoria.com/sons_nature.htm

http://www.universal-soundbank.com/salledebain.htm

bricoleurs et vidéaste :

www.dreamlifecorp.net

www.bignoz.com

www.charlie-mars.com

www.m42photo.com

www.lunerouge.org

Les leçons du professeur Kouro sur Arte

http://php.arte-tv.com/court-circuit-off/index.php?page=compil&mag=la_lecon

Lexique

Analogique : Qualifie un format audio ou vidéo qui enregistre l’intensité de la valeur du signal directement sur une bande magnétique. Avec un système analogique, l’enregistrement s’effectue en continu. Par opposition, le signal numérique est qualifié de « discret » (non continu), car il utilise le système binaire composé de «0» et de «1». Les formats VHS, Beta, Hi8 et 8 mm sont des formats analogiques. Les principaux problèmes du format analogique sont la qualité (dégradation pour chaque nouvel enregistrement) et le coût. Les formats DV, Digital-8 et Mini-DV sont des formats de vidéo numérique.

Assemblage : Terme parfois employé pour définir le montage linéaire.

AVI : Audio Video Interleave. Format vidéo numérique de Microsoft. Nécessite l'usage d’un logiciel pour la lecture (décompression).

Bruit (ou grain) : Légères variations irrégulières caractéristiques de tous les signaux analogiques. En vidéo, ce phénomène se traduit par un léger grain dans l’image. Une image numérique pure n’a pas de grain.

Caméscope : Ce terme est la contraction des mots caméra et magnétoscope. Dans les premiers pas de la vidéo, la caméra était indépendante du magnétoscope (cela représentait un équipement très lourd). L'usage de la vidéo s'est popularisée lorsque les deux appareils n'ont fait qu'un, ce qui a contribué directement à la réduction du poids et du prix.

Capture ou acquisition : Nom donné à l’activité consistant à numériser des rushes vidéo à partir d’une source extérieure, afin qu’ils soient transférer dans le disque dur de votre ordinateur. À comparer avec la conversion A-N et la quantification.

Composite : Deux significations: 1) Un système composite combine à la fois les signaux de luminance et de chrominance utilisés pour afficher la vidéo (voir composante); 2) Une vidéo composite est aussi le résultat du compositing.

Compression : Tout système permettant de compresser les données (vidéo, images, effets, sons, ou autres) afin d’obtenir un format de fichier réduit pour le transférer plus rapidement. Les conséquences de la compression sont: une perte de qualité et l’apparition d’artefacts.

Digital-8 : Un format grand public de Sony pour la vidéo numérique réputé inférieur au Mini-DV. En bref, il s’agit d’un format DV pour la vidéo et l’audio sur une cassette Hi8 8mm et non sur une cassette DV.

Digital Video : Vidéo numérique. Permet d’éviter les déperditions dues aux multiples générations d’un même enregistrement après plusieurs copies (l’un des problèmes majeurs rencontrés en analogique). Mais en raison de la grande quantité de données qui entrent en jeu, l'usage d'un système de compression est nécessaire. Les formats DV, MiniDV et Digital8 sont numériques.

DV : Utilisé comme abréviation pour Digital Video. Il s’agit également d’un format spécifique et professionnel pour la vidéo numérique, utilisant des cassettes grand format. À comparer avec les dérivés du DV : Mini-DV, DVCAM, Digital-8 et DVCPro. Tous ces formats utilisent la même compression de 5:1. Il s’agit de formats d’acquisition, et de distribution (à utiliser pour filmer, et pas pour copier les données sous un autre format à des fins de distribution). Ne pas confondre DV et DVD.

DVD : Digital Versatile Disc. Support de distribution numérique qui utilise la compression MPEG-2.

Ecran bleu : Forme d’incrustation en chrominance utilisant le bleu pour le masquage. Vous pouvez enregistrer une scène sur un fond bleu, puis remplacer les zones bleues avec des images d’une autre source. À comparer avec le canal alpha. L'écran vert est aussi employé. Le bleu et le vert sont employés simplement parce que ces couleurs sont absentes des teintes de la peau humaine et il est aisé de les éviter dans les objets qui sont filmés.

FireWire : Bus à haute vitesse pouvant maintenir une vitesse de transmission de plus de 12,5 Mo par seconde. Ce bus permet également à des logiciels de contrôler votre matériel DV (voir Control-L). Connu aussi sous le nom de IEEE-1394, FireWire semble être la réponse aux prières des utilisateurs de vidéo numérique et il s’agit d’un standard sur les Mac depuis l'apparition des processeurs G3. C’est désormais un équipement incontournable de toute caméra numérique qui se respecte !

Fondu au noir : Exactement ce que vous pensez : réduire l’amplitude de la vidéo jusqu’à obtention d’une image noire uniforme.

fondu enchaîné (cross-dissolve, cross-fade :) Transition entre 2 séquences vidéo, le niveau de l’une étant graduellement réduit et celui de l’autre augmenté. Type de transition le plus utilisé en vidéo.

Hi8 Format de cassette vidéo grand public créé par Sony, basé sur le Video8. À comparer avec Digital8.

IEEE-1394 : Voir FireWire.

i.LINK : Technologie FireWire légèrement modifiée pour le DV.

image-clé (keyframe) : En vidéo, les images-clés sont des images situées au début et à la fin d’une séquence d’effets. En animation, elles se situent au début et à la fin d’une séquence d’animation. Dans les deux cas, elles représentent un moyen d’indiquer à votre ordinateur à quel endroit il doit commencer à appliquer une fonction (un flou de mouvement par exemple) et à quel endroit il doit arrêter. Vous pouvez également utiliser des images-clés à l’intérieur de la séquence pour définir des points de modification de la fonction (pour augmenter ou diminuer l’intensité du flou, par exemple). Le logiciel peut ensuite interpoler l'effet entre deux images-clés. Ne pas confondre avec les images-clés utilisées pour la compression temporelle.Les images-clés utilisées pour la compression vidéo sont des images entières que l'on conserve dans un fichier compressé (par opposition aux images partielles desquelles on a retenu seulement les informations non répétitives). Ces images-clés constituent des références pour reconstruire au moment de la lecture (décompression) les images partielles. Plus le nombre d"images-clés est élevé, plus la reconstruction des images partielles sera précise; en revanche, plus le poids du fichier sera élevé.

Leica-reel (ou animatique) : Il s'agit d'un scénarimage d'animation que l'on numérise. Chaque image fixe est ensuite insérée dans un montage vidéo en respectant leur temps d'exposition respectif. On ajoute généralement au montage les enregistrements des narrations (et parfois les effets sonores). En cours de production, le Leica-reel est évolutif: il est alimenté régulièrement par les brouillons des plans d'animation (linetests), au fur et à mesure que ceux-ci quittent la table à dessin. Le Leica-reel constitue une version "vivante" et préliminaire du montage prévu. Cet outil de production, utilisé en animation traditionnelle, permet de détecter, tôt dans la chaîne de production, les oublis et les erreurs de raccord entre les plans, ainsi que les illogismes qui se sont glissés dans le scénario.

MiniDV : Format de vidéo numérique semi-pro utilisé par le nouvelles caméras comme la Canon XL1 ou GL1 et la Sony VX-1000. À comparer avec le DV, le Digital8 et le DVCPro. Ce format se sert de cassettes plus petites que le format DV, mais sinon, il est identique.

Montage linéaire : Montage effectué par copie de la vidéo d’une bande magnétique sur une autre, sans utiliser de numérique. Ce type de montage est souvent assimilé au montage analogique parce qu’en vidéo numérique, il est à la fois inutile et difficile (plus la bande est chargée en frame, plus la synchro est difficile à atteindre). On qualifie ce type de montage de «linéaire» parce qu’il vous obligera à monter les scènes successivement, dans l’ordre de leur apparition dans la vidéo. Ce type de montage est également connu sous le nom d’assemblage. À comparer au montage non-linéaire, qui est exclusivement numérique.

Montage non-linéaire : Le montage non-linéaire nécessite un ordinateur, une carte d’acquisition et des logiciels appropriés. Très succinctement, le principe du montage non-linéaire est de capturer des parties de la vidéo sur disque dur, de monter les plans sur la ligne de temps de votre logiciel de montage et d’effectuer un rendu du résultat. Donc, le montage non-linéaire est numérique et le terme sera souvent utilisé pour parler de la vidéo numérique. Ce type de montage est dit «non-linéaire» parce qu’il ne vous contraindra pas à commencer votre montage au début d’une vidéo et à le terminer à la fin

MPEG : Actuellement le format de compression le plus utilisé au monde. On le retrouve le plus souvent sur Internet. Le MPEG (Moving Pictures Experts Group) permet une compression massive de l’audio et de la vidéo avec une perte comparativement assez faible en qualité. Ce format est différent du M-JPEG en ce sens que les codecs peuvent analyser les informations de toute une série d’images, afin de réaliser une compression interimages. Il existe (en théorie) quatre standards, du MPEG-1 au MPEG-4. Le MPEG-1 fonctionne avec de faibles taux de données et il est très utile pour le multimédia. Le MPEG-2 a été conçu pour coder des images entrelacées avec des taux de transmission supérieurs à 4 millions de bits par seconde, et il est actuellement utilisé pour la diffusion de DTV et pour le DVD. Le standard proposé sous le nom de MPEG-3, destiné à la TV Haute Définition (TVHD), a été fusionné avec le standard MPEG-2 et n’est pas utilisé. Et le MPEG-4 ne saurait tardé.

NTSC : National Television Standards Committee. Il s’agit du standard nord-américain pour la diffusion couleur à 60 Hz. Ce format gère 525 lignes, 60 trames et 30 images par seconde. Il est également utilisé au Japon et en quelques autres endroits. À comparer avec les standards PAL et Secam.

PAL : Phase Alternating Line. Le standard TV européen. La fréquence est de 50 Hz, ce qui correspond à 25 images ou 50 trames. À comparer avec le NTSC et le Secam. Le PAL apporte une meilleure stabilité des couleurs et une résolution verticale plus élevée que le NTSC.

Plan : Prise de vue effectuée sans interruption. Un ensemble de plans qui représentent une action complète constitue une scène.

QuickTime : Système de vidéo et d’animation Apple utilisé pour la capture et la lecture, supportant de nombreux codecs, parmi lesquels Cinepak, JPEG et MPEG. Quicktime est fourni en standard avec Mac OS mais les lecteurs QuickTime sont aussi disponibles pour PC. Grâce à la grande variété de ses fonctions, QuickTime est devenu le standard dominant pour de nombreuses applications

Raccord : C'est la façon d'articuler le passage d'un plan vers un autre (ou d'une scène vers une autre) en cinéma. On dira qu'il y a faux raccord si certaines règles ne sont pas respectées. Le raccord doit donner au spectateur une illusion de continuité (dans le mouvement, le décor, etc.).

Rendu : La pierre angulaire du montage non-linéaire. Lorsque vous cliquez sur rendu, votre logiciel et votre matériel transforment les clips vidéo, cuts, transitions et effets en un fichier vidéo continu. Cela peut prendre un certain temps, voire une ou deux éternités!

Résolution : Une plus haute résolution implique un haut niveau de détails pour les images, les sons, les moniteurs et autres…

Rushes : Mot anglais qui désigne le film brut. Les rushes représentent tout ce qui a été filmé. Il peut s'agir du travail complet (les rushes du film) ou du travail de la journée.

RVB (RGB, en anglais) : Rouge Vert Bleu. Format utilisé pour définir la couleur comme le TSL et le Hex). Le RVB est utilisé pour les caméras vidéo et les moniteurs informatiques. Pour les montage vidéo, toutefois, on utilise généralement des signaux de différence de luminance et de couleur

Scénarimage (storyboard, en anglais) : Découpage du scénario en images avec le texte et les informations concernant les angles et les mouvements de caméras, les effets sonores et la durée de chaque plan. Chaque image représente généralement un plan. Voir aussi Leica-reel.

Scène : Représente une série de plans (ou même un seul plan) regroupant une action complète, dans un même lieu (unité de lieu) et sans discontinuité temporelle (unité de temps). Une scène peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes. Un film est une suite de scènes. Les scènes sont parfois regroupées en séquences.

Secam : Sequencial Couleur Mémoire. Le standard français pour la diffusion couleur. Le PAL et le NTSC sont beaucoup plus répandus.

S-VHS : Format analogique basé sur le VHS couvrant le marché semi-professionnel.

Timecode : Code temporel. Information de temps ajoutée sur la bande vidéo pour obtenir un montage précis. Il est exprimé en heures, minutes, secondes et frames (par exemple 01:20:32:05).

Timeline : Interface graphique logicielle utilisée pour le montage non-linéaire. Les graduations de temps sont disposées sur une ligne et les pistes en colonne. Il suffit de déposer les clips à l’endroit voulu sur la ligne de temps (timeline).

Transition : Changement d’une séquence vidéo à l’autre après un cut. La dissolution (dissolve) est la forme la plus simple de transition.

VHS : Video Home System. Format grand public dominant, vieux et peu fiable



LES FORMATS VIDEOS :

les formats vidéo
Qu'il s'agisse de transférer un film sur PC, ou une fois le montage effectué, de graver un DVD ou de le diffuser sur le Net, on se heurte souvent au choix du format.


Le caméscope numérique a évolué de façon phénoménale en dix ans à peine. L'amateur peut désormais choisir entre trois formats d'enregistrement et trois supports : le DV sur cassette, le MPeg-2 sur DVD et le MPeg-4 sur carte mémoire. Chaque format possède ses avantages et ses inconvénients.

Certains privilégient la qualité d'image quand d'autres offrent la compatibilité du support. Nous verrons que certains formats sont aussi recommandables pour l'enregistrement que pour la diffusion.

Les formats d'entrée

Filmer en DV : pour la qualité d'image

Le DV est le format d'enregistrement le plus répandu car il équipe tous les caméscopes numériques à cassette depuis quelques années. Lancé en 1995, le DV tient sa grande force de sa qualité d'image, inégalée sur le marché grand public, et de sa compatibilité avec les ordinateurs via la prise FireWire. Abréviation de Digital Video , le DV enregistre une information vidéo de premier choix qui garantit une qualité d'entrée idéale pour une transformation ultérieure en format MPeg ou DivX.

La qualité de diffusion sur un téléviseur à tube 4/3 est excellente. Mais la qualité d'image d'un caméscope ne se résume pas à son processeur d'encodage DV. Selon la qualité de l'optique et du capteur CCD, le rendu final des couleurs et de la précision d'un caméscope ne sera pas le même. Ainsi, un Panasonic NV-GS400 (2 000 euros) délivre une image plus piquée et des couleurs plus fidèles qu'un Samsung VP-D101 (450 euros), alors que leur format d'enregistrement et leur définition sont identiques.

A savoir

Evitez certaines fonctions de votre caméscope qui contribuent à dégrader l'image plutôt qu'à l'embellir. C'est le cas du zoom numérique qui grossit les pixels de l'image et du mode Nuit d'obturation lente qui saccade l'image et la passe en noir et blanc sous prétexte de la rendre plus claire.

Le format DV , le plus couramment utilisé par les caméscopes numériques, reste le mieux adapté pour obtenir la meilleure qualité d'image. Il sera temps, ensuite, de changer de format sur ordinateur, selon l'utilisation que l'on escompte faire de son film.

Capturer de l'analogique : pour numériser ses vieux films

Vous pouvez numériser d'anciennes cassettes VHS, 8 mm ou Hi8 pour les traiter sur ordinateur et les stocker ensuite sur CD ou DVD. La première méthode consiste à utiliser un caméscope DV muni d'une entrée analogique sur lequel vous branchez votre ancien caméscope Hi8 via un câble analogique. La notice vous explique comment lancer l'enregistrement du caméscope DV (un bouton d'enregistrement spécifique sur le boîtier est souvent prévu). Le film analogique est alors numérisé sur la cassette DV.

La seconde méthode consiste à brancher directement le magnétoscope VHS ou le caméscope Hi8 sur l'ordinateur en utilisant soit une carte d'acquisition analogique interne, soit un boîtier externe, ce qui est le plus simple. Ces boîtiers se connectent sur la prise USB 2.0, compressent la vidéo directement en MPeg-1 ou en MPeg-2 pour un stockage ultérieur sur CD ou DVD, et coûtent moins de 100 euros.

Seuls bémols : la numérisation d'un film VHS ou Hi8 occasionne une légère dégradation de l'image. La numérisation d'une vidéo Secam (le standard TV en France) s'affiche en noir et blanc avec un logiciel d'acquisition en Pal. Heureusement, les boîtiers d'acquisition actuels commutent tous en Secam. Il faut juste le spécifier dans les paramètres d'acquisition...

A savoir

Préférez le transfert analogique via la prise S-Vidéo (mini-Din 4 broches) plutôt que la Composite (RCA jaune). Vous obtiendrez une meilleure qualité d'image grâce à un traitement séparé des signaux de luminance (noir et blanc) et de chrominance (couleurs).



Pour numériser un film enregistré en analogique, vous pouvez utiliser un boîtier externe, tel le DVC90 de Dazzle qui se branche d'un côté sur le caméscope analogique (ou un magnétoscope) et de l'autre sur un PC. L'enregistrement s'effectue directement au format MPeg-1 ou MPeg-2.

Filmer en MPeg-2 : pour l'aspect pratique

Le format MPeg-2 est aujourd'hui présent sur une génération innovante de caméscopes numériques. Sony l'utilise pour ses modèles MicroMV et l'a plus récemment développé pour ses caméscopes DVD. De leur côté, Panasonic et JVC ont choisi d'intégrer du MPeg-2 dans des caméscopes à carte mémoire.

Pourquoi un tel engouement pour le MPeg-2 ? Primo, sa qualité d'image est identique au DV, mais avec un poids de fichier deux fois moins lourd. Cela ouvre la voie à de nouveaux supports d'enregistrement pour le caméscope, comme le DVD et la carte mémoire. Secundo, chaque clip MPeg étant un fichier indépendant, on manipule ses vidéos très facilement.

Ainsi, le caméscope MPeg-2 permet de visionner un clip instantanément par un système de vignettes qui s'affichent sur l'écran LCD. C'est le cas des caméscopes DVD qui présentent tout le contenu du disque avec une vignette pour chaque séquence. Le format MPeg-2 travaillant par groupe de douze images, il est en effet difficile de faire un montage précis à l'image près. De plus, les logiciels de montage compatibles avec les caméscopes à carte et les caméscopes DVD sont quasiment inexistants. Bref, le caméscope MPeg-2 est pour l'instant destiné aux personnes qui se limitent aux prises de vues.

A savoir

le MPeg-2 du caméscope JVC GR-PD1 (version européenne du GR-HD1) a beau bénéficier d'une précision d'image remarquable, son encodage non-standard le rend incompatible avec tous les logiciels de montage classique. Pour un appareil à 4 000 euros, c'est un défaut inacceptable.

Filmer en MPeg-4 : pour de petits souvenirs

Le troisième format d'enregistrement sur les caméscopes est le MPeg-4. Sa définition, sa cadence d'images et son débit sont totalement paramétrables avec un rapport qualité/poids très avantageux. On trouve le MPeg-4 sur les caméscopes enregistrant exclusivement sur carte mémoire, mais aussi sur les caméscopes DV assortis d'un mode photo sur carte.

Dans le premier cas, l'image atteint au mieux une définition de 640 x 480 pixels, ce qui est inférieur au DV et au MPeg-2. La compression est si forte que les pixels sont visibles et rendent l'image très médiocre sur un téléviseur. Pour exemple, le Sanyo Xacti C1, qui est le meilleur caméscope MPeg-4 du marché, restitue une qualité semblable à une mauvaise VHS. Et comme la carte mémoire est de faible capacité (16 à 128 Mo), la durée d'enregistrement ne dépasse pas quelques minutes.

Bref, le caméscope MPeg-4 est encore un gadget qui ne trouve son utilité que pour de petits souvenirs en vidéo. C'est pourquoi on le trouve intégré dans la plupart des appareils photo numériques.

A savoir

Le MPeg-4 est un encodeur capable de fort bonnes choses. Si son débit et sa définition sont correctement paramétrés, on obtient une qualité d'image équivalente, voire supérieure au DV. Ce n'est pas un hasard si le MPeg-4 est en lice pour la diffusion des chaînes télévisées haute définition.

Les formats de sortie

Rester en DV : pour faire un master

Le format DV restitue une qualité image si correcte qu'on hésite souvent à le convertir. C'est pourquoi de nombreuses personnes exportent leur film monté soit sur la cassette miniDV de leur caméscope, soit en créant un fichier DV sur leur disque dur pour ne pas perdre une miette de qualité.

Dans le premier cas, le caméscope doit absolument posséder une entrée DV. Celle-ci transforme le caméscope en véritable magnétoscope numérique et lui permet d'enregistrer un film provenant de l'ordinateur. La procédure est simple. Vous branchez le caméscope sur la prise FireWire de votre PC (ou de votre Mac), puis vous sélectionnez l'option Exporter sur cassette dans votre logiciel de montage. Le caméscope se met automatiquement en mode d'enregistrement et le film se transfère tranquillement sur la bande en temps réel.

Le fait de stocker la version finale d'un film sur cassette DV est rentable à bien des égards. Non seulement la qualité d'image native est préservée à long terme, mais une cassette miniDV est peu coûteuse (10 euros l'unité) et ne « plante » pas ! Les risques de perte des données sont donc minimes.

Si votre caméscope ne possède pas d'entrée DV (juste une sortie) et que vous souhaitez conserver la qualité intacte, l'autre solution est d'exporter votre film sur le disque dur en créant un fichier DV. La manoeuvre est aussi simple : une fois le montage achevé, sélectionnez DV Pal non compressé. L'ordinateur va alors calculer tous les effets du film (transitions, retouche colorimétrique, titres) et créer un fichier vidéo en DV à l'endroit que vous avez spécifié.

L'inconvénient est qu'un fichier DV pèse très lourd en mémoire : 2 Go pour 10 minutes. Sachant que vos rushes occupent déjà une place importante, la création d'un film DV risque de saturer le disque dur assez rapidement.

Néanmoins, conserver un master de ses films sur disque dur permet de les avoir toujours à portée de la souris et de les utiliser à tout moment pour une conversion. En effet, l'archivage en DV ne vise pas une diffusion directe car vous n'allez pas montrer votre vidéo à vos amis sur un écran de PC. C'est une solution plutôt temporaire qui précède généralement une étape de plus en plus prisée : la création d'un DVD.

A savoir

Les disques durs externes se branchent sur le port FireWire ou USB 2.0 de votre ordinateur. Ils offrent des capacités de stockage vertigineuses allant jusqu'à 1000 Go (Bigger Disk à 1195 euros de LaCie). De quoi archiver plus de 70 heures de DV !

Convertir en MPeg-2 : pour réaliser un DVD

La norme MPeg-2 a l'avantage de fournir une définition identique au DV pour une taille de fichier deux fois moins importante. Pour cela, le MPeg-2 réduit la quantité et le débit d'informations à transmettre en éliminant les redondances de l'image. Mais le MPeg-2 est surtout intéressant pour la création d'un DVD-Vidéo. Ce support de diffusion peut contenir jusqu'à deux heures de film lisibles sur un lecteur de salon ou un ordinateur. Il est ainsi très facile de montrer votre chef-d'oeuvre chez des amis sans emporter le caméscope avec vous.

La création d'un DVD est souvent proposée dans les options de sortie des logiciels de montage. Certains proposent même la création de menus interactifs avec des chapitres. Lorsque le montage est terminé, vous élaborez l'interface du menu en incrustant des titres, un fond d'écran et des boutons animés. Le logiciel se chargera juste avant la gravure de compresser tout le film en MPeg-2. Votre ordinateur devra évidemment posséder un graveur de DVD.

A savoir

Il ne suffit pas de graver un fichier MPeg-2 sur un DVD pour faire un DVD-Vidéo. Toute une arborescence est requise pour qu'un DVD-Vidéo soit reconnu comme tel. Autre intérêt : le MPeg-2 n'est pas une norme figée. Vous pouvez modifier le débit dans les paramètres de compression pour accroître la qualité d'image. Mais attention : plus l'image est de qualité et plus le fichier final aura une taille importante.

Exporter en MPeg-1 : pour créer un CD

Plus ancien que le MPeg-2, le format MPeg-1 présente une image moins précise à cause d'un taux de compression plus fort. Mais cela lui donne l'avantage de diviser par quatre le poids d'un fichier DV. Il s'avère donc idéal pour la création d'un Vidéo CD qui offre une heure de film avec une qualité d'image proche d'un VHS. Autre avantage, le VCD est lisible sur la plupart des platines DVD de salon et sur les ordinateurs.

Pour réaliser un VCD, il fallait autrefois convertir son film en MPeg-1, puis créer une arborescence complexe de fichiers avec un logiciel de gravure comme Nero. Aujourd'hui, la manoeuvre est plus simple. Les logiciels de montage qui proposent la création d'un DVD intègrent également la création d'un VCD (Ulead Video-Studio 8, Pinnacle Studio 9). C'est une solution intéressante pour ceux qui n'ont pas de graveur de DVD, mais souhaitent visionner leurs films sur leur lecteur DVD de salon et bénéficier d'un menu interactif.

A savoir

le Super Vidéo CD (SVCD) est un autre format de diffusion basé sur un CD, mais qui utilise le MPeg-2 dans une définition moindre que celle du DVD (480 x 576 pixels). Le SVCD offre trente minutes d'enregistrement, est lisible sur certaines platines DVD récentes et peut contenir un menu interactif.

Le MPeg-1 est le format de compression dédié au Vidéo CD. Une solution pour tous ceux qui n'ont pas de graveur de DVD ou qui ne souhaitent pas gâcher un DVD pour une heure de film.

Utiliser des codecs : pour diffuser sur Internet

La diffusion vidéo sur Internet présente quelques contraintes. Elle suppose non seulement un fichier de faible taille, mais aussi une connexion haut-débit pour la mettre en ligne et la télécharger. L'enjeu est d'obtenir un fichier vidéo avec un bon rapport taille/qualité. Pour cela, vous devez dénicher un encodeur capable de compresser le fichier natif au maximum tout en conservant une qualité d'image respectable, ce qui relève du casse-tête !

Nous n'allons pas énumérer tous les codecs de la planète, même si certains comme Cinepack, H264 et Sorenson ont fait leur preuve, mais seulement vous donner quelques tuyaux. Quel qu'il soit, le codec (codeur décodeur) vous demandera toujours de spécifier les mêmes critères : définition, nombre d'images et connexion.

Pour la définition d'image, choisissez de préférence 320 x 240 pixels ; pour la cadence, optez pour 15 images/seconde, et pour la connexion 512 Kbit/s est un bon débit si votre entourage possède une connexion ADSL. Évitez de vous lancer dans l'aventure si votre connexion Internet se limite au 56 Kbit/s car cela implique des dizaines de minutes de téléchargement pour un malheureux fichier de 2 Mo.

Pour les formats, le MPeg-4 est particulièrement adapté grâce à sa souplesse de compression offrant des fichiers de taille réduite de bonne qualité. À savoir : nous recommandons l'encodeur Windows Media 9 qui est téléchargeable gratuitement sur le site de www.microsoft.fr . À la fois simple, complet et très performant, son assistant vous guide étape par étape pour créer un fichier vidéo pour le web, ou même diffuser en direct avec votre caméscope. Vous pourrez ainsi convertir une vidéo de 400 Mo en un fichier de 4 Mo.

Le DivX, pour quoi faire ?

Très à la mode, le DivX n'est pas le Saint-Graal de la vidéo ! Son principal intérêt est son rapport de compression permettant la copie intégrale d'un DVD vidéo sur un simple CD. Son créateur français, Jérôme Rota, ambitionne d'ailleurs d'introduire une puce DivX dans les enregistreurs de salon pour enregistrer des émissions télévisées en temps réel sur un simple CD-Rom.

Mais pour la diffusion de films amateurs, le DivX n'est pas plus attractif que le MPeg-4 ou le MPeg-1 qui offrent un rapport qualité/compression tout à fait similaire. De plus, le DivX nécessite une machine puissante pour assurer une lecture fluide sans blocage ou saccade du film.

Transférer son film DV directement sur DVD

Si l'ordinateur vous semble trop compliqué pour compresser les films issus d'un caméscope, il existe des enregistreurs DVD de salon équipés d'entrée DV : ils permettent de transférer directement toute votre cassette sur un DVD qui sera reconnu sur n'importe quel lecteur. C'est le cas du Pioneer DVR-320 (600 euros) qui possède une entrée DV.